Actualités

 

7 juin 2013 – L’influence au service des acteurs économiques

« Dans un contexte où la démarche d’influence devient plus complexe et s’impose comme indispensable dans une démarche d’intelligence stratégique pour créer de nouveaux avantages concurrentiels tant pour nos entreprises que pour notre économie, il y a une fenêtre de tir de dix années pour favoriser le positionnement de la France dans les réformes et développements de grande ampleur conduits dans les grands émergents, fenêtre à ne surtout pas rater. » Ce constat, dressé par le SCIE – Service de coordination à l’intelligence économique – de Bercy, a été à l’origine d’un débat entre Nicolas Tenzer, Peer de Jong et moi-même, organisé le 4 avril 2013 à Bercy dans le cadre du Cercle SCISDI – Soutien à la compétitivité par l’intelligence stratégique et le développement de l’influence [Source : IE Bercy, la lettre d’information de l’Intelligence économique des Ministères économiques et financiers, n° 29 – avril 2013].  Lire la suite

 

3 juin 2013 – Claude Revel, nouvelle D2IE : une bonne nouvelle pour l’influence

Le 29 mai, Claude Revel a été nommée en Conseil des Ministres Déléguée interministérielle à l’intelligence économique. Elle remplace ainsi Olivier Buquen et se verra rattachée directement au Premier ministre. Ceux qui s’intéressent aux stratégies d’influence savent que Claude Revel a à cœur d’étudier plus particulièrement ce segment trop peu connu de l’intelligence économique. A l’occasion de la sortie de son dernier livre, La France : un pays sous influences ? (Vuibert, 2012), elle avait eu la courtoisie de m’accorder un long entretien pour notre Lettre mensuelle Communication & Influence (n° 34, juin 2012). Elle plaidait alors en faveur d’un recours sans équivoque aux stratégies d’influence, qui privilégient la force des idées, la richesse des contenus et la réhabilitation de la pensée stratégique. En conclusion de l’entretien, elle soulignait : « A rebours des Anglo-saxons, les Français ont trop souvent le défaut d’établir une rupture entre la réflexion et l’action. Inversons la tendance. Cohérence, lucidité, volonté sont autant de vertus qui permettront à l’influence de trouver ses lettres de noblesse, de redonner un nouveau souffle à la réflexion stratégique et de s’imposer comme une arme-clé face aux défis à venir. » Lire la suite

 

28 mai 2013 – Pour être reconnue et influente, la sécurité privée doit apprendre à communiquer

Mardi 28 mai à l’Ecole militaire à Paris est présenté l’ouvrage Sécurité privée, enjeu public, réalisé sous la direction de Pierre Brajeux, Eric Delbecque et Michel Mathieu (Armand Colin, avril 2013). Préfacé par Alain Bauer, l’ouvrage a le mérite de ne pas s’enfermer dans les seules considérations techniques. Il aborde des questions qui intéressent non seulement les chefs d’entreprise mais aussi l’ensemble de ceux qui œuvrent dans la sphère de la communication, de l’influence et plus généralement des public affairs. Ainsi, en étudiant de près les modes opératoires de la nébuleuse des Anonymous, Eric Delbecque et Alain Juillet dissèquent les liens existants entre cyberattaques et communication. « Face à ces évolutions, soulignent-ils, le directeur sûreté d’une firme doit aujourd’hui franchir une étape importante. D’une fonction tactique, il est passé à l’exercice d’une mission stratégique. » Dans un chapitre intitulé « Sécurité privée : un secteur économique qui devra communiquer pour se consolider », Nicolas Arpagian enfonce le clou.  Lire la suite

 

13 mai 2013 – Comment le soft power peut couler une industrie… ou la relever

La faillite de l’industrie française n’est pas à rechercher prioritairement dans des causes techniques, mais bel et bien en amont, dans les esprits de nos « élites ». Le maniement d’idées mal comprises – ayant malheureusement force de dogme – peut avoir des conséquences matérielles tragiques. « Aucun autre pays que la France, à partir de 1998, n’a mis en œuvre de façon aussi systémique et centralisée une pensée à ce point erronée que l’entrée revendiquée dans un monde post travail post industriel. » Ce constat se trouve dans l’introduction à l’étude Le Kapital pour rebâtir l’industrie, publiée en avril par Christian Saint-Etienne et Robin Rivaton sous l’égide de Fondapol, fondation pour l’innovation politique (www.fondapol.org). Ce court essai d’une trentaine de pages analyse les causes de la dégringolade de l’industrie française, mais surtout propose des voies pour inverser la tendance. D’où l’explication du titre qui fera sourire les connaisseurs du monde des idées par sa référence à Karl Marx… N’en déplaise aux thuriféraires des algorithmes, le jeu des idées est bel et bien… capital dans la vie économique.

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2 mai 2013 – Puissance et influence du simulacre

« Nous sommes plongés dans un univers artificiel de publicités, d’images et de phantasmes envahissant tous les écrans, fixes et portables, comme si nous étions passés de l’autre côté du miroir qui réfléchit les modèles. Cet univers virtuel régi, non plus par le principe de réalité, mais par ‘le principe de simulation’, sans la moindre distance, est un univers privé de centre ». Et de fait, « c’est désormais la réalité qui tourne autour du simulacre, et non l’inverse. » Ceux qui s’intéressent à l’architectonique des jeux d’influence liront avec plaisir le dernier ouvrage de Jean-François Mattéi, La puissance du simulacre – Dans les pas de Platon (François Bourin éditeur, 216 p., 20 €). Professeur à l’université de Nice-Sophia Antipolis, spécialiste de l’histoire de la philosophie, il établit un aller-retour édifiant entre les fondements platoniciens de notre civilisation et l’évolution de l’art cinématographique. Avec des conséquences bien concrètes pour notre quotidien, tant les règles de domination par l’influence du 7ème art sont désormais d’une importance capitale dans les rapports de force, prouvant une nouvelle fois les immenses ressources du soft power. Lire la suite

 

29 avril 2013 – Influence et géoéconomie : l’Institut Choiseul poursuit sa montée en puissance

En douceur, l’Institut Choiseul – think tank français dédié à l’analyse de la gouvernance économique mondiale – poursuit son travail d’études des réseaux d’influence, tant en France qu’à l’international. Plusieurs événements récents méritent que l’on salue ce travail de fond. En Une, le Figaro magazine du week-end dernier dresse un dossier présentant les 250 leaders de demain, « Ceux qui font la France », et ce à partir d’une étude de l’Institut Choiseul. Economie, politique, culture, art de vivre, sciences… autant de secteurs où sont détectés ceux qui pourraient bien être les hommes et les femmes occupant les postes-clés dans les réseaux de demain. Un travail d’analyse que l’Institut Choiseul poursuit à l’international avec son dernier numéro de sa revue Géoéconomie, entièrement refondu, présentant des signatures prestigieuses, au premier rang desquelles Enrico Letta, qui a eu le temps d’y signer un article de fond sur « l’Italie, l’Europe et la crise » juste avant d’être nommé Président du Conseil italien la semaine passée. On y trouve également les signatures de Dov Zerah, Edward Luttwak, Ali Ahani, Jean-François Dehecq, Thierry Pouch, Jean-Paul Maréchal, Alexander Golts, Christian Gambotti, Camilo Martinez, François Delahaye, Xavier Raufer et Eugène Berg, sans oublier Pierre Buhler et Claude Revel qui furent respectivement les invités de Communication & Influence en mai et juin 2012. Lire la suite

 

11 avril 2013 – Science, raison et luttes d’influence

Ce n’est pas parce que l’on a raison scientifiquement  que l’on gagne nécessairement la bataille de l’opinion. Il semblerait bien que les luttes d’influence fassent plutôt pencher la balance en faveur des peurs irraisonnées qui minent nos sociétés. Dans son n° 304 d’avril 2013, la revue Science & pseudo-sciences ouvre ainsi un dossier décapant, en s’interrogeant : Science et raison : où est l’héritage des Lumières ? Comme le souligne l’éditorial, pour certains, « la science ne serait que source d’inquiétude et créerait plus de problèmes qu’elle n’en résout. Pire, elle serait un outil idéologique utilisé à des fins partisanes ou malveillantes. Décroissance, retour à une nature idéalisée, principe de précaution sont ainsi prônés par les détracteurs de cette science dont il faudrait se méfier. » En fait, « ce à quoi nous sommes confrontés ne relève pas de la précaution élémentaire qui doit accompagner toute entreprise humaine, mais d’une défiance quasi religieuse envers la science et la raison. » Or, si ces dernières veulent encore faire entendre leur voix, elles doivent impérativement intégrer la logique des stratégies d’influence dans leur démarche pédagogique.

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03 avril 2013 – Le crime organisé entre fiction et réel

Le crime organisé et les mafias usent des techniques de la communication d’influence pour nourrir leur propre mythologie. Ce constat émane d’un spécialiste qui les connaît bien, le commissaire Jean-François Gayraud, auteur de nombreux ouvrages sur la question, (voir en particulier le dernier, co-écrit avec François Thual, Géostratégie du crime, Odile Jacob, 2012). Dans un entretien sans langue de bois accordé à Jean-François Fiorina, directeur de l’ESC Grenoble, dans le cadre des notes mensuelles de géopolitique (CLES – Comprendre les enjeux stratégiques), il souligne : « Le système, pour des raisons économiques et culturelles, intègre le crime dans le paysage. Ce qui revient symboliquement à le banaliser. Hollywood vend du divertissement, il faut attirer le spectateur. Or la vision de la mafia délivrée  en fait un mythe, mythe qui vient rétroagir sur le réel. La fiction ne se nourrit pas du réel, c’est le réel qui se nourrit de la fiction. Le paradoxe est que les récits mythifiés délivrés par le cinéma ou la littérature concernant la mafia, finissent par nourrir la mythologie des criminels eux-mêmes. » Lire la suite

 

20 mars 2013 – L’influence au cœur de la stratégie des pouvoirs publics

Fin connaisseur des affaires européennes, Thierry Vautrin fait partie de ces diplomates qui ont parfaitement saisi l’importance des stratégies d’influence dans la sphère complexe des relations internationales. Chef de secteur au Secrétariat Général des Affaires Européennes (SGAE, services du Premier Ministre), Thierry Vautrin est en effet chargé du suivi de la présence française dans les institutions européennes. Observateur perspicace des rouages de l’Union européenne, ce diplomate a le mérite de mettre clairement en lumière les enjeux liés à l’influence, et ce sans langue de bois aucune, comme il vient de le faire pour le Portail de l’IE. A ses yeux, « les questions d’influence sont au cœur des réflexions et des stratégies des pouvoirs publics en France notamment dans les institutions européennes. Ces questions d’influence revêtent une acuité supplémentaire à l’aune des prochaines élections européennes. Pourquoi ? Tout simplement, parce que nous sommes désormais inscrits collectivement dans une guerre d’influence avec des acteurs plus diversifiés qu’autrefois. » Lire la suite

 

12 mars 2013 – Les nouveaux visages de la guerre : réalités et perceptions

« Fin de la guerre ? Au contraire, poursuite de la guerre ? Ou tout simplement changement de la guerre ? Au fond, les trois perceptions sont justes et nous forcent à sortir d’une perspective traditionnellement occidentale. » En ouverture du dernier numéro de la Revue Défense Nationale, l’article d’Olivier Kempf, maître de conférences à Sciences Po, constitue une plate-forme simple, claire et solide pour réfléchir à la manière dont nous percevons et vivons l’évolution de la guerre (La guerre est morte, vive la guerre !). Violence et rapports de force ne s’exercent plus forcément selon les modèles archétypiques auxquels nous étions accoutumés. Pour atteindre leurs buts, les volontés de puissance à l’œuvre dans le monde choisissent souvent des modes opératoires de contournement, comme les nomme Olivier Kempf. La communication et l’influence peuvent alors être utilisées, soit pour masquer les fins que l’on poursuit, soit au contraire pour dévoiler et décrypter les nouvelles menaces. Olivier Kempf relève ainsi qu’un trait frappant de la guerre contemporaine réside en la volonté d’agir caché, voire anonymement. On comprend mieux dès lors l’importance des outils du soft power dans le smart power, et leur articulation subtile avec la logique du hard power. Lire la suite

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    Patricia Adam
    Christophe Assens
    Alain Bauer
    Jérôme Barrier
    Philippe Baumard
    Alain de Benoist
    Henri Bentégeat
    Jean-François Bianchi
    Philippe Bilger
    Pierre Boisserie
    Philippe Bornet
    Thierry Bouzard
    Patrick Buisson
    Charles-Edouard Bouée
    Eric Branca
    Rony Brauman
    Pierre Buhler
    José Bustani
    Bernard Carayon
    Jean-Yves Carfantan
    Rodolphe Cart
    Yann Caspar
    Hugues Cazenave
    Gérard Chaliand
    Raphaël Chauvancy
    Edouard Chanot
    Yves Christen
    Jean-François Colosimo
    Augustin de Colnet
    André-Paul Comor
    Pierre Conesa
    Christian Coutenceau
    Dominique David
    Eric Delbecque
    Marie-Daniel le Demélas
    Eric Denécé
    Général Vincent Desportes
    Slobodan Despot
    Hadrien Desuin
    Nicolas Dolo
    Daniel Dory
    Henri Dou
    Gérard-François Dumont
    Bernard Esambert
    Pierre Fayard
    Jean-François Fiorina
    Michel Foucher
    Jérôme Fourquet
    Ludovic François
    Michel Foucher
    Franck Galland
    Marie-France Garaud
    Valérie Gaschignard
    Jean-François Gayraud
    Pascal Gauchon
    Thibaud Gibelin
    Sylvain Gouguenheim
    Michel Goya
    Xavier Guilhou
    Christian Harbulot
    Jean-Vincent Holeindre
    Jean-Marc Huissoud
    François-Bernard Huyghe
    Alain Juillet
    Hervé Juvin
    Thibault Kerlirzin
    Olivier Kempf
    Aude de Kerros
    Frédéric Lacave
    Yves Lacoste
    Eric Le Quéré
    Guy-Alexandre Le Roux
    Alexandre Lanzalavi
    Lucie Laurent
    Yannick Lallemand
    Patrice Lefort-Lavauzelle
    Erik L’Homme
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    Thierry de Montbrial
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    Frédéric Pons
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    Mériadec Raffray
    Son Excellence l’Ambassadeur Octavio Rainho
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    Claude Revel
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    Général Christophe de Saint Chamas
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