Nicolas Moinet

 

N° 153 – Mars 2024 – Le rôle-clé des opérations cognitives dans les jeux d’influence du XXI° siècle : le décryptage de Christian Harbulot

« Force est de constater que le capita­lisme français n’a mentalement pas voulu intégrer le fait que nous évo­luons désormais au sein d’une guerre économique systémique. Or, d’autres économies nationales veulent sortir de ce monde monochrome de la « mon­dialisation heureuse » de la fin du XX° siècle. D’où des changements majeurs – et parfois brutaux – qui vont inéluc­tablement survenir. » Ce bouleverse­ment d’une immense ampleur étudié par Christian Harbulot, fondateur de l’Ecole de Guerre Economique (EGE), est décortiqué dans son récent ou­vrage, La guerre économique au XXI° siècle (VA Editions, mars 2024). Appuyé par des spécialistes, Christian Harbulot pose dès lors une question-clé : « Com­ment reconstituer une puissance éco­nomique, réelle, solide, absolument indispensable pour assurer l’unité na­tionale, sous peine de voir se désagré­ger des pans entiers du pays ? » Lire la suite

 

N°138 – Novembre 2022 – Qui est l’ennemi ? L’impérieuse symbiose de la connaissance et de la lucidité : le décryptage de Lucie Laurent

Qui est l’ennemi ? Tel est le titre choisi par le CR451 pour son premier rapport annuel (Nouveau Monde éditions, 2022). Le Centre de recherche 451 – dont le nom fait référence au roman de Ray Bradbury Fahrenheit 451 – se consacre « à la guerre de l’information, épicentre des conflictualités et de la guerre économique » [www.cr451.fr]. Travail soigné, tant sur le fond que sur la forme, ce rapport a été codirigé par Christian Harbulot, Lucie Laurent et Nicolas Moinet. Il pointe clairement ceux qui menacent les intérêts français, des adversaires certes, mais aussi des alliés, des mafias, des fonds d’investissement, des GAFAM et même d’anciens hauts responsables français… De fait, dit Christian Harbulot, « la France ne s’en sortira pas sans s’interroger sur les réponses très concrètes à apporter pour faire face à la guerre économique qui est en train de structurer le monde d’après « la mondialisation heureuse » ». Lire la suite

 

N°133 – Mai 2022 – Aménagement des territoires, « géosymbiose » et leviers d’influence : le décryptage de Jérôme Barrier

Diplômé d’HEC (1988) et titulaire d’une maîtrise de droit des affaires, Jérôme Barrier vient de publier Réconcilier les territoires (Editions Ovadia, 2022, préface de Michel Maffesoli). Spécialiste de longue date de l’aménagement du territoire, Jérôme Barrier a intégré dans sa pratique la grille de décryptage de l’intelligence économique, notamment son volet influence où il introduit le concept de « géosymbiose » qu’il développe ici. Il est aujourd’hui directeur général de SEBL Grand Est, la société d’aménagement majoritairement détenue par la Région Grand Est, et également directeur général de SAREMM, son homologue chargée de l’aménagement de l’EuroMétropole de Metz. Il est aussi administrateur de l’APM – Association Progrès du Management – organisation internationale francophone créée il y a plus de 30 ans par Pierre Bellon, qui regroupe plus de 8.000 adhérents dirigeants d’entreprise. Lire la suite

 

N°126 – Octobre 2021 – Influence vs intelligence superficielle : clarifier les idées. Le décryptage de Guy Massé

Economiste, Guy Massé s’est imposé très tôt comme l’initiateur et le directeur du premier diplôme universitaire français en intelligence économique (IE) sur le site du Futuroscope de Poitiers. En compagnie de Nicolas Moinet, professeur des universités à l’IAE de Poitiers, il vient de publier Petit bréviaire contre l’intelligence superficielle (VA Editions, 2021). « Si nous voulons développer une société plus ‘intelligente’, écrivent-ils, ne nous berçons pas d’illusions anesthésiantes dont le réveil ne serait que plus douloureux, cessons de regarder le monde tel qu’il n’est plus, comprenons-le tel qu’il est, pour le modifier tel que nous le souhaitons ». Et les auteurs de pointer sept virus de l’illusion et de la suffisance qui caractérisent cette intelligence superficielle, laquelle fausse notre appréhension du réel et donc la validité des décisions que nous sommes amenés à prendre. Lire la suite

 

N°124 – Juillet 2021 – Stratégies-réseaux et opérations d’influence : piloter l’intrication du numérique et du réel. Le décryptage de Christian Marcon

Qu’est-ce qu’un réseau ? Quelles en sont les forces et les limites ? Que signifie « faire du réseau » ? Qu’est-ce qui distingue l’influence de la manipulation dans les forces à l’œuvre au sein des réseaux ?… Professeur des universités en sciences de l’information et de la communication à l’IAE-Université de Poitiers, Christian Marcon vient, en compagnie de son collègue Nicolas Moinet, de publier Stratégies Réseaux (VA Editions, 2021). Pour eux, toute action réseau, numérique ou pas, exige au préalable d’avoir une stratégie et quelque chose à dire. Sans quoi, cela tourne à vide. De plus, le réseau n’est pas seulement numérique. C’est son intrication avec le réel qui crée une dynamique vertueuse. A leurs yeux, « développer un réseau, ce n’est pas constituer un stock, mais créer du mouvement. Un mouvement qui passe par vous au lieu de vous ignorer. » De fait, le réseau apporte et engage tout à la fois. Lire la suite

 

N°118 – Janvier 2021 – Com’ d’influence, santé et territoires : le décryptage d’Alexandre Lanzalavi et Michel Tsimaratos

La crise sanitaire qui bouleverse notre monde, exige de penser et agir sur de nouveaux modes. « Pour reconstruire, il faut redonner du sens à l’action, et redonner sa place à l’intelligence dans les organisations, loin des clans, du clientélisme et des privilèges ». Visant prioritairement le bien commun, deux professionnels de la santé, Alexandre Lanzalavi, spécialiste en communi­cation, et Michel Tsimaratos, profes­seur d’université praticien hospitalier, viennent de publier Le jour d’après – Le pouvoir de la communication d’in­fluence (préface d’Alain Juillet, Fauves Editions, 2021). Implantés dans la ré­gion d’Aix-Marseille, ils veulent inciter les territoires, et particulièrement les métropoles, à s’approprier la logique et les méthodes de la communication d’influence. Une approche originale qui plaide en faveur d’une intelligence économique – spécialement son volet influence – appliquée au niveau local. Lire la suite

 

N°116 – Novembre 2020 – Soft PowerS, ces méthodes-clés de domination dans la guerre économique systémique : le décryptage de Nicolas Moinet

« La guerre économique systémique est un mode de domination qui évite de recourir à l’usage de la puissance militaire pour imposer une suprématie durable. » Cet aphorisme de Christian Harbulot constitue le fil rouge du second volume des Sentiers de la guerre économique, intitulé Soft PowerS, signé Nicolas Moinet, professeur des universités à l’Institut d’administration des entreprises de Poitiers. Nicolas Moinet livre ici en avant-première la teneur de son livre qui sortira le 21 janvier prochain en librairie (VA Editions). Le Soft Power est polymorphe, d’où le S ajouté dans le titre à Power. Comment tombons-nous sous la férule de ce « pouvoir feutré qui nous enveloppe de toute part » ? Quels sont les modes opératoires des différents Soft PowerS ? Quid de l’attitude de la France dans ces jeux communicationnels et informationnels, qui se déroulent sur des échiquiers invisibles ?… Lire la suite

 

N°112 – Juin 2020 – L’Ecole de pensée sur la guerre économique face aux affrontements informationnels et communicationnels

L’Ecole de pensée sur la guerre économique a vu le jour en France l’an passé. Sous la houlette de Christian Harbulot – le fondateur de l’Ecole de Guerre Economique – Eric Delbecque,  Ali Laïdi, Nicolas Moinet et Olivier de Maison Rouge se sont retrouvés autour d’un constat : « pour contenir les excès de la guerre économique et analyser avec lucidité les rapports de force économique, il est devenu nécessaire de penser autrement et de sortir du confort de pensée dans lequel nous nous sommes habitués à analyser l’évolution du monde depuis des décennies ».

A leurs yeux, la guerre économique systémique qui fait rage à l’échelle planétaire est d’autant plus périlleuse qu’elle « est un mode de domination qui évite de recourir à l’usage de la puissance militaire pour imposer une suprématie durable ». Ces cinq professionnels faisant autorité dans le monde de l’intelligence économique (IE) entendent ainsi penser l’économie sans l’économisme. Lire la suite

 

N°95 – Juillet 2018 – Les hommes de l’ombre de la guerre économique, entre puissance et influence : le décryptage de Nicolas Moinet

Enfin un ouvrage consacré aux combattants de l’ombre de la guerre économique ! Considérés comme des soldats d’élite voire des seigneurs au sein des plus grandes puissances mondiales, ils sont en France ignorés, incompris, voire méprisés tant par l’université que par les grands patrons ou les politiques. Professeur des universités au profil atypique et praticien reconnu de l’intelligence économique (IE), Nicolas Moinet leur rend hommage en contant leur saga depuis trente ans : Les sentiers de la guerre économique – L’école des nouveaux « espions » (VA Editions, 2018). Chefs d’entreprise, chercheurs, journalistes d’investigation, fonctionnaires, étudiants en IE, experts en guerre informationnelle… leurs profils sont variés mais leur détermination reste la même : faire gagner la France dans la guerre économique qui fait rage à l’échelle planétaire.  Lire la suite

 

N°81 – Mars 2017 – Penser l’influence dans les rapports de force de la guerre économique : de la compétition aux manœuvres criminelles

Les habits neufs de l’impérialisme : tel est le titre du dossier proposé ce mois-ci par la revue Sécurité globale. Dans cet ensemble, il m’a été demandé d’intervenir sur le thème Penser l’influence dans les rapports de force de la guerre économique : de la compétition aux manœuvres criminelles. Comme vous pourrez le constater dans les pages qui suivent, l’influence, comme Janus, offre deux faces, l’une positive, l’autre négative. Et la frontière est parfois ténue entre la volonté de remporter une bataille économique et l’utilisation proprement mafieuse des moyens qu’offre la guerre de l’information. Où s’arrête la compétition ? Où commence le crime ? Lire la suite

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