7 juin 2013 – L’influence au service des acteurs économiques
Publié le 7 juin 2013 par Bruno Racouchot
« Dans un contexte où la démarche d’influence devient plus complexe et s’impose comme indispensable dans une démarche d’intelligence stratégique pour créer de nouveaux avantages concurrentiels tant pour nos entreprises que pour notre économie, il y a une fenêtre de tir de dix années pour favoriser le positionnement de la France dans les réformes et développements de grande ampleur conduits dans les grands émergents, fenêtre à ne surtout pas rater. » Ce constat, dressé par le SCIE – Service de coordination à l’intelligence économique – de Bercy, a été à l’origine d’un débat entre Nicolas Tenzer, Peer de Jong et moi-même, organisé le 4 avril 2013 à Bercy dans le cadre du Cercle SCISDI – Soutien à la compétitivité par l’intelligence stratégique et le développement de l’influence [Source : IE Bercy, la lettre d’information de l’Intelligence économique des Ministères économiques et financiers, n° 29 – avril 2013].
Le thème qui m’avait été attribué était « l’influence au service des acteurs économiques ». En voici l’introduction : « Crise majeure ou mutation profonde ? Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, les hommes comme les entreprises doivent impérativement s’adapter. Après l’illusion d’une mondialisation heureuse sonne l’heure du retour au réel. Dans ce monde fait d’affrontements permanents, nous devons renouer avec un état d’esprit offensif. Il faut produire certes, le mieux possible et avec la meilleure marge, ce qui implique de comprendre son environnement, les nouveaux rapports de force, l’articulation des outils du hard et du soft power. Les entreprises ont une cible qui est le marché. Or, on ne gagne plus des marchés et on ne communique plus aujourd’hui comme hier. D’autant qu’entre les émetteurs d’information – au premier rang desquels les entreprises qui veulent vendre et prendre des parts de marché, en France ou à l’international – et les récepteurs, il existe une quantité de filtres : opinions makers, relais d’opinion, réseaux et autres stakeholders (parties prenantes). Avec la montée en puissance d’internet, ces micro-pouvoirs se sont multipliés. L’entreprise n’est plus seulement jugée sur son savoir-faire, mais sur son attitude, son positionnement, sa stratégie, ses messages. On l’observe, on la scrute, on la critique, on la dénonce. Car l’économie étant devenu le moteur de la vie de la Cité, chacun attend beaucoup d’elle. » De fait, engager une stratégie d’influence – et concrètement des vecteurs de communication d’influence – devient désormais essentiel pour créer de réels avantages concurrentiels. Comme l’ont précisé les organisateurs de ce débat, MM. Dominique Gérard et Jean-Louis Tertian, nous avons devant nous une courte fenêtre de tir d’une dizaine d’années pour nous adapter et reprendre la main. La trame de l’intervention peut être téléchargée ci-après.
Bruno Racouchot, Directeur de Communication & Influence
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