N°42 – Mars 2013 – Défense, Opex, hard power et influence : quelle articulation à l’heure du Livre blanc ? Le décryptage de Patricia Adam

Députée du Finistère et élue du grand port militaire qu’est Brest, Patricia Adam est la présidente de la Commission de la Défense nationale et des Forces armées de l’Assemblée nationale. A l’heure de la publication du nouveau Livre blanc, où la France est engagée avec l’opération Serval dans une opération extérieure (Opex) d’envergure au Mali, où les menaces se multiplient sur un horizon incertain, bien des questions se posent sur la part respective des armes du soft et du hard power dans notre stratégie de Défense d’aujourd’hui et surtout de demain. Lire la suite

 

20 mars 2013 – L’influence au cœur de la stratégie des pouvoirs publics

Fin connaisseur des affaires européennes, Thierry Vautrin fait partie de ces diplomates qui ont parfaitement saisi l’importance des stratégies d’influence dans la sphère complexe des relations internationales. Chef de secteur au Secrétariat Général des Affaires Européennes (SGAE, services du Premier Ministre), Thierry Vautrin est en effet chargé du suivi de la présence française dans les institutions européennes. Observateur perspicace des rouages de l’Union européenne, ce diplomate a le mérite de mettre clairement en lumière les enjeux liés à l’influence, et ce sans langue de bois aucune, comme il vient de le faire pour le Portail de l’IE. A ses yeux, « les questions d’influence sont au cœur des réflexions et des stratégies des pouvoirs publics en France notamment dans les institutions européennes. Ces questions d’influence revêtent une acuité supplémentaire à l’aune des prochaines élections européennes. Pourquoi ? Tout simplement, parce que nous sommes désormais inscrits collectivement dans une guerre d’influence avec des acteurs plus diversifiés qu’autrefois. » Lire la suite

 

12 mars 2013 – Les nouveaux visages de la guerre : réalités et perceptions

« Fin de la guerre ? Au contraire, poursuite de la guerre ? Ou tout simplement changement de la guerre ? Au fond, les trois perceptions sont justes et nous forcent à sortir d’une perspective traditionnellement occidentale. » En ouverture du dernier numéro de la Revue Défense Nationale, l’article d’Olivier Kempf, maître de conférences à Sciences Po, constitue une plate-forme simple, claire et solide pour réfléchir à la manière dont nous percevons et vivons l’évolution de la guerre (La guerre est morte, vive la guerre !). Violence et rapports de force ne s’exercent plus forcément selon les modèles archétypiques auxquels nous étions accoutumés. Pour atteindre leurs buts, les volontés de puissance à l’œuvre dans le monde choisissent souvent des modes opératoires de contournement, comme les nomme Olivier Kempf. La communication et l’influence peuvent alors être utilisées, soit pour masquer les fins que l’on poursuit, soit au contraire pour dévoiler et décrypter les nouvelles menaces. Olivier Kempf relève ainsi qu’un trait frappant de la guerre contemporaine réside en la volonté d’agir caché, voire anonymement. On comprend mieux dès lors l’importance des outils du soft power dans le smart power, et leur articulation subtile avec la logique du hard power. Lire la suite

 

1er mars 2013 – Intelligence stratégique et influence : Nicolas Tenzer à l’IHEDN

En 2003, Nicolas Tenzer avait publié une analyse, très pertinente comme à son habitude, intitulée « Organiser l’influence : une stratégie intellectuelle pour la France » (in Revue internationale et stratégique 4/2003, n° 52). Dix ans après, cette étude demeure d’une totale actualité. Sous la dynamique impulsion de Caroline Gorse-Combalat et de Marie Brigaud, l’IHEDN Paris – Ile-de-France a eu la bonne idée d’inviter Nicolas Tenzer à intervenir le 12 février dernier à l’Ecole militaire, en me demandant de l’accompagner comme modérateur, sur le thème « Intelligence stratégique et influence : Quel positionnement à l’international de la France aujourd’hui et à l’horizon 2030 ? ». Un court résumé de cette intervention vient d’être mis en ligne. Lire la suite