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N° 106 – Décembre 2019 – L’art de la guerre idéologique, clé de voûte des hard et soft powers ? Le décryptage de François-Bernard Huyghe

Directeur de recherche à l’Iris (Institut de relations internationales et stratégiques), fin connaisseur des conflits informationnels et communicationnels, François-Bernard Huyghe est indubitablement l’un des meilleurs spécialistes français de l’influence. Pionnier sur ce terrain en publiant dès 1987 La soft idéologie (Robert Laffont), il récidive aujourd’hui avec un bréviaire au titre explicite : L’art de la guerre idéologique (Cerf, 2019). La France est aujourd’hui scindée en deux, « élites » d’un côté, « populistes » de l’autre. Une guerre idéologique est engagée, oscillant entre soft et hard power, dont dépendra le devenir du pays. Au cœur de cet affrontement entre deux visions du monde, le pivot de l’idéologie. Lire la suite

 

22 mai 2014 – Force des idées, think tanks et jeux d’influence

De quoi les think tanks sont-ils le nom ? Se révèlent-ils à nous comme des lieux où l’on pense, où l’on fait germer des idées ? Où ne sont-ils en réalité rien d’autre que des officines de manipulation de l’opinion ? En quoi se différencient-ils des cercles, clubs, ateliers, réseaux, observatoires et autres lieux de réflexion et de production de connaissances ? Les définitions des think tanks sont aussi nombreuses qu’incertaines. Et c’est justement le mérite de François-Bernard Huyghe de mettre de l’ordre et du sens dans ce maelström avec un petit livre qui a connu peu d’écho médiatique mais dont l’intérêt est immense pour qui s’intéresse aux jeux d’influence, un petit livre au titre éloquent : Think tanks, quand les idées changent vraiment le monde (Vuibert, 2013, 157 p., 19 €). On ne dira jamais assez à quel point François-Bernard Huyghe, médiologue, docteur en sciences politiques et chercheur à l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques), mène depuis des années un combat d’une rare intelligence dans la sphère de l’influence, s’imposant sans nul doute comme l’un des meilleurs analystes en ce domaine. Il en donne une nouvelle fois la preuve magistrale. Lire la suite

 

4 mars 2014 – Communication, influence, démocratie et opinion publique

Il existe indéniablement aujourd’hui une conjonction curieuse entre rejet de l’Europe, défiance à l’endroit de la démocratie et montée en puissance des opinions publiques qui se démarquent de plus en plus des élites et des faiseurs d’opinion. Universitaire et géopolitologue de renom, ancien conseiller au sein des cabinets ministériels de Jean-Pierre Chevènement et de Pierre Joxe, Pascal Boniface a créé en 1990 l’IRIS (Institut des relations internationales et stratégiques), puis la Revue internationale et stratégique l’année suivante. Dans un entretien récemment publié par l’hebdomadaire Le nouvel Economiste, il met en évidence cette coupure entre l’opinion publique et ceux qui se targuent d’être des créateurs ou relais d’influence : « Concernant le pouvoir en place, le problème n’est pas que la coupure entre les élus et le peuple est plus importante que par le passé mais qu’elle est plus flagrante depuis que les gens disposent d’une capacité de contrôle et de critique accrue : aujourd’hui, toute erreur est pointée, toute incohérence est détectée et révélée. Il existe trop de moyens d’information pour que l’on puisse encore croire au discours dominant sans le remettre en cause. Face à cette réalité on constate chez nos élites un réel problème d’adaptation. Tout comme le monde occidental tarde à s’apercevoir que son monopole est brisé, de même nos politiques et hommes d’influence peinent à voir qu’ils n’ont plus le monopole de la prescription. Cette coupure entre les élites et la base génère une fatigue démocratique. Plus exactement, une lassitude face aux anciens modes de représentation car parallèlement à cela, la société civile fait preuve d’un fort dynamisme. » Lire la suite

 

04 février 2013 – Sahel et Afghanistan : facteur temps et « soft-power »

Le propre des stratégies d’influence est de se penser et se réaliser sur le long terme. Cela vaut pour les entreprises comme pour les institutions, trop souvent prisonnières du court-termisme. A cet égard, le colonel (ER) René Cagnat, chercheur associé à l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques) et spécialiste reconnu de l’Asie centrale, nous met en garde contre une mauvaise utilisation du facteur temps dans les opérations extérieures. Dans un article récent de janvier 2013, Guerre et pacification au Sahel à la lumière de l’expérience afghane : Conséquences pour le Livre blanc, il s’interroge : comment bâtir une intervention solide quand la plupart des cadres et la troupe sont renouvelés tous les six mois ? Lire la suite

 

DOSSIER HORS SERIE N° 6 – Mai 2011 – Stratégies d’influence, le décryptage de François-Bernard Huyghe.

Universitaire, chercheur, François-Bernard Huyghe est reconnu comme l’un des meilleurs théoriciens et connaisseurs des stratégies, opérations et machines d’influence. Dans l’entretien qu’il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, il dissèque, à travers un fin décryptage des arcanes de la sphère infostratégique, deux cas médiatiques récents : la mort de Ben Laden et l’affaire Strauss-Kahn.

Cités dans ce numéro : Raymond Barre, Hillary Clinton, Jean-Luc Godard, François-Bernard Huyghe, Alain Juillet, Platon.

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DOSSIER HORS SERIE N° 2 – Avril 2010 – Stratégies d’influence, le décryptage d’Alain Bauer.

Fin connaisseur des questions de sécurité, Alain Bauer est professeur de criminologie au Conservatoire National des Arts et Métiers. Il enseigne dans les plus prestigieuses institutions françaises et étrangères. Au cours de l’entretien qu’il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Alain Bauer démontre le rôle majeur des idées dans les stratégies d’influence. Une analyse lucide, pragmatique, procédant à un incessant et fructueux aller-retour entre la réflexion et l’action.

Cités dans ce numéro : Raymond Aron, Alain Bauer, Louis Gallois, François-Bernard Huyghe.

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N° 15 – Décembre 2009 – « De la communication à l’influence ».

Ce numéro spécial de Communication & Influence est consacré au thème « De la communication à l’influence » qui a constitué l’un des points forts de la 4e Journée nationale de l’Académie de l’intelligence économique. Cet événement s’est tenu le 10 décembre dernier au Pôle Léonard de Vinci à la Défense. Il était organisé par Alain Juillet, ancien Haut responsable à l’intelligence économique, qui nous a fait l’honneur de rédiger l’éditorial de cette 15e newsletter, « Compétitivité et stratégies d’influence ».

On trouve donc dans ce numéro spécial la synthèse des interventions des participants, parmi lesquels Denis Pingaud, vice-président exécutif de l’institut de sondage OpinionWay, François-Bernard Huyghe, universitaire renommé et fin connaisseur des media, Nicolas Vanbremeersch, fondateur de Spintank et spécialiste de la blogosphère, et enfin, Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication.

« Intelligence économique et communication d’influence sont aussi à la portée des PME ! », par Christian Coutenceau, qui fut l’animateur du débat « De la communication à l’influence » lors de cette journée de l’Académie de l’intelligence économique. Directeur du pôle consulting de Ricoh France, Christian Coutenceau est aussi président du groupe Technologies avancées de l’association des diplômés HEC. Il a notamment occupé des fonctions de DSI, directeur de l’organisation et supply chain dans l’industrie du luxe (groupes Cartier et LVMH). Il est l’auteur d’un Guide pratique de l’intelligence économique qui vient de sortir aux éditions Eyrolles.

Cités dans ce numéro : Nicolas Arpagian, Alain Assouline, Olivier Buquen,, Philippe Clerc, Christian Coutenceau, Bernard Esambert, Robert Guillaumot, François-Bernard Huyghe, Alain Juillet, Jean-François Pépin, Denis Pingaud, Claude Valle, Nicolas Vanbremeersch, Edmond de Vigouroux d’Arvieu.

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