Bruno Racouchot
29 avril 2013 – Influence et géoéconomie : l’Institut Choiseul poursuit sa montée en puissance
En douceur, l’Institut Choiseul – think tank français dédié à l’analyse de la gouvernance économique mondiale – poursuit son travail d’études des réseaux d’influence, tant en France qu’à l’international. Plusieurs événements récents méritent que l’on salue ce travail de fond. En Une, le Figaro magazine du week-end dernier dresse un dossier présentant les 250 leaders de demain, « Ceux qui font la France », et ce à partir d’une étude de l’Institut Choiseul. Economie, politique, culture, art de vivre, sciences… autant de secteurs où sont détectés ceux qui pourraient bien être les hommes et les femmes occupant les postes-clés dans les réseaux de demain. Un travail d’analyse que l’Institut Choiseul poursuit à l’international avec son dernier numéro de sa revue Géoéconomie, entièrement refondu, présentant des signatures prestigieuses, au premier rang desquelles Enrico Letta, qui a eu le temps d’y signer un article de fond sur « l’Italie, l’Europe et la crise » juste avant d’être nommé Président du Conseil italien la semaine passée. On y trouve également les signatures de Dov Zerah, Edward Luttwak, Ali Ahani, Jean-François Dehecq, Thierry Pouch, Jean-Paul Maréchal, Alexander Golts, Christian Gambotti, Camilo Martinez, François Delahaye, Xavier Raufer et Eugène Berg, sans oublier Pierre Buhler et Claude Revel qui furent respectivement les invités de Communication & Influence en mai et juin 2012. Lire la suite
N° 43 – Avril 2013 – La Légion étrangère entre hard et soft power : le décryptage du général de Saint Chamas
Le 30 avril, la Légion étrangère fête le 150e anniversaire de Camerone. Avec ce combat héroïque livré au Mexique en 1863, la Légion crée son propre mythe. Quel rapport avec l’influence ? Tout simplement, la Légion constitue un bel exemple d’une fusion réussie entre hard et soft power. La perception qu’en ont les mondes de l’art et de la culture, des médias ou de la diplomatie, en font une saga qui fascine à l’échelle planétaire. Lire la suite
N°42 – Mars 2013 – Défense, Opex, hard power et influence : quelle articulation à l’heure du Livre blanc ? Le décryptage de Patricia Adam
Députée du Finistère et élue du grand port militaire qu’est Brest, Patricia Adam est la présidente de la Commission de la Défense nationale et des Forces armées de l’Assemblée nationale. A l’heure de la publication du nouveau Livre blanc, où la France est engagée avec l’opération Serval dans une opération extérieure (Opex) d’envergure au Mali, où les menaces se multiplient sur un horizon incertain, bien des questions se posent sur la part respective des armes du soft et du hard power dans notre stratégie de Défense d’aujourd’hui et surtout de demain. Lire la suite
N° 41 – Février 2013 – Guerre économique, temps durs et idées molles
Notre pays, qui dispose pourtant d’un fantastique potentiel en matière d’innovation et de créativité, se trouve aujourd’hui littéralement paralysé par la pensée convenue, qui inhibe au quotidien les raisonnements et les comportements. De fait, si nos entreprises veulent reprendre la main dans la guerre économique, elles doivent d’abord commencer par penser et agir autrement. Quand les temps sont durs, il faut en finir avec les idées molles. D’où le recours à l’influence.
Alain Juillet, ancien Haut Responsable à l’Intelligence économique auprès du Premier ministre, et Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, ont ainsi proposé à Ludovic François, professeur à HEC et directeur de la Revue internationale d’intelligence économique, une réflexion de fond portant sur les stratégies d’influence face à la pensée convenue. Elle montre en quoi l’influence constitue, pour les Etats comme pour les entreprises, une arme de choix dans la guerre économique.
Bruno Racouchot, Directeur de Communication & Influence
25 février 2013 – Tocqueville et la Chine, la puissance des idées
« Lorsqu’il a écrit L’Ancien Régime et la Révolution, en 1856, Alexis de Tocqueville pouvait-il se douter qu’un siècle et demi après, en 2012, son essai deviendrait un best-seller en Chine ? » rapporte le magazine Chine Plus (groupe Hearst Hong Kong). De nombreux journaux se sont ainsi étonnés de voir un penseur français du XIXe siècle peu connu du grand public bénéficier d’une soudaine notoriété de l’autre côté de la planète. Au-delà du factuel, c’est bien la preuve que les idées constituent la quintessence des stratégies d’influence. Quiconque connaît un tant soit peu l’histoire des idées depuis l’aurore de la pensée sait qu’il y eut toujours d’incessants allers et retours, dans l’espace et le temps, entre théoriciens et praticiens. Lire la suite
20 février 2013 – Le vrai, le faux et le totem technologique
Introducing Truth Teller : Political fact-checking : sous ce titre, le Washington Post annonçait fin janvier qu’il avait mis au point une nouvelle application technologique permettant de vérifier le bien-fondé des messages des hommes politiques. Toute déclaration serait ainsi passée au crible au nom de la vérité. De prime abord, qui ne pourrait se réjouir de cette belle avancée tout à la fois éthique et scientifique ? Les chiffres, les algorithmes, les ratios et autres data sont ainsi appelés à la rescousse. Qui oserait les contester ? Sauf que nous sommes là en pleine manœuvre d’intoxication. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’exercice vise prioritairement le monde politique. Analysons les faits d’un peu plus près, et nous verrons que ce fétichisme technologique ne tient pas la route. Et que ce bon vieux Nietzsche peut être d’un solide recours pour démasquer ces impostures ! Lire la suite
16 février 2013 – Stratégie et leçons du passé
L’influence n’existe pas sans stratégie préalablement définie. Et celle-ci ne surgit pas ex nihilo. Elle s’appuie sur l’existant, d’abord sur un passé qu’il convient de prendre en compte. Ce qui vaut pour la géopolitique vaut aussi pour l’entreprise. Chroniqueur au Financial Times spécialisé dans les questions de management, Andrew Hill vient de signer cette semaine une tribune intitulée The best strategy must build on the past (12/02/13). Selon lui, « strategy is the art of choosing the right path ahead. But companies that jettison their past altogether risk not only repeating historical errors but hobbling their advance. » Tirer les enseignements du passé présente en effet au moins plusieurs avantages majeurs. Lire la suite
13 février 2013 – Diplomatie économique et influence
Laurent Fabius persiste et signe : la France ne doit pas craindre de se doter d’une stratégie d’influence à l’international. C’est même un impératif pour elle. « Une clef de voûte de notre prospérité et de notre influence, c’est l’économie. Le ministère des Affaires étrangères, présent dans le monde entier, a pour mission sur le long terme de renforcer notre influence », a-t-il ainsi déclaré tout de go au quotidien Les Echos. Dans un long entretien, Laurent Fabius évoque ainsi clairement l’engagement d’une « diplomatie économique », venant en soutien des entreprises françaises, qui va constituer désormais l’une des priorités du ministère des Affaires étrangères. « Plus largement, explique-t-il, nous adaptons notre réseau diplomatique à la nouvelle géographie économique du monde. » Lire la suite
26 janvier 2013 – L’influence de la Grande Guerre sur la quête d’identité
Aussi curieux que cela puisse paraître, il existe un véritable engouement des Français pour la Grande Guerre. Ils sont de plus en plus nombreux à enquêter sur l’implication de leurs ancêtres dans le premier grand conflit mondial, à se rendre sur les champs de bataille, visiter les musées ou se recueillir dans un mémorial. Tel est le constat dressé par l’historien Antoine Prost, professeur émérite de l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne, qui préside le comité scientifique de la Mission centenaire 2014 créée pour les commémorations de la Première Guerre mondiale. Dans un entretien accordé au quotidien Libération (26/01/13), il souligne : « On aurait pu penser que la mémoire de la Première Guerre mondiale s’éteindrait progressivement. Or elle ne cesse de se faire plus présente et plus insistante. On assiste à une montée de cette mémoire dans l’opinion publique. » Lire la suite
N°40 – Janvier 2013 – Opérations extérieures et opérations d’influence : le décryptage du Général Vincent Desportes
Les idées sont des armes. A l’heure où l’armée française intervient, seule, sur plusieurs théâtres d’opérations extérieures, à l’heure aussi où se poursuivent les discussions sur le Livre Blanc de la Défense, l’influence s’impose bel et bien comme une arme redoutable que nous devons impérativement apprendre à maîtriser, tant dans la sphère civile que militaire.
Dans l’entretien qu’il m’a accordé, le Général Vincent Desportes – ancien directeur de l’Ecole de guerre, professeur associé à Sciences Po Paris, conseiller dans de nombreux cénacles stratégiques comme l’IFRI ou le CSFRS – souligne à quel point hard power et soft power sont aujourd’hui inextricablement liés.
Bruno Racouchot, Directeur de Communication & Influence
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