16 février 2013 – Stratégie et leçons du passé

Publié le 16 février 2013 par Bruno Racouchot

L’influence n’existe pas sans stratégie préalablement définie. Et celle-ci ne surgit pas ex nihilo. Elle s’appuie sur l’existant, d’abord sur un passé qu’il convient de prendre en compte. Ce qui vaut pour la géopolitique vaut aussi pour l’entreprise. Chroniqueur au Financial Times spécialisé dans les questions de management, Andrew Hill vient de signer cette semaine une tribune intitulée The best strategy must build on the past (12/02/13). Selon lui, « strategy is the art of choosing the right path ahead. But companies that jettison their past altogether risk not only repeating historical errors but hobbling their advance. » Tirer les enseignements du passé présente en effet au moins plusieurs avantages majeurs.

Tout d’abord, un regard rétrospectif permet de mieux cerner ce qui doit être abandonné pour poursuivre les objectifs majeurs. Ensuite, comme Andrew Hill l’explique fort bien, si les époques et les gens changent, en revanche les traditions perdurent. De plus, l’analyse des « signaux faibles » héritées de l’histoire de l’entreprise constitue pour elle un fil conducteur utile. Ainsi, le passé bien étudié et pris en compte peut se révéler porteur d’une dynamique aussi forte que les espoirs portés sur le futur. « Too many companies think of their history just as an excuse for anniversary celebrations or as the source for values that are as lifeless as the founders under whose portraits they are displayed. Any institution that clings too firmly to past glories, without reflecting on their relevance to the present, will itself end up as history. »

Bruno Racouchot, Directeur de Communication & Influence

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