Alain Juillet
N° 104 – Octobre 2019 – Affaire Alstom, établir la vérité et reprendre la main : le décryptage d’Olivier Marleix
Député (LR) d’Eure-et-Loir, Olivier Marleix a présidé la Commission d’enquête parlementaire de l’Assemblée nationale sur l’affaire Alstom dont le rapport a été publié en avril 2018. En janvier 2019, sur la base de nouveaux éléments rendus publics, il a saisi le Parquet financier. Lequel a décidé, en juin suivant, au vu du dossier, de déclencher une enquête préliminaire. Lire la suite
N° 102 – Août 2019 – Alstom, ou l’influence entre violence physique et prédation financière : le décryptage de Frédéric Pierucci
L’affaire Alstom a connu en juin de nouveaux rebondissements : annonce de plans de licenciements, interrogations émises par Olivier Marleix – président de la commission d’enquête parlementaire sur les décisions de l’Etat en matière industrielle – concernant les responsabilités réelles des plus hautes autorités de l’Etat dans cette affaire… D’où l’intérêt d’entendre ici un témoin-clé du dossier, Frédéric Pierucci, ancien président de la filière chaudière d’Alstom, qui a sorti en début d’année un livre-choc, Le piège américain (avec Matthieu Aron, JC Lattès), pertinemment sous-titré : l’otage de la plus grande entreprise de déstabilisation économique témoigne. Lire la suite
N° 100 – Janvier 2019 – Communication & Influence n°100, dix ans de réflexion sur l’influence : le bilan de Bruno Racouchot
Lancée en juillet 2008, la Lettre Communication & Influence fête aujourd’hui son 100ème n°. Dès l’origine, elle a souhaité conjuguer réflexion et action. Réflexion en donnant la parole à des experts issus des mondes civil ou militaire, privé ou public, sans tabou, avec une large variété des champs d’observation. Action également, puisque Communication & Influence, en privilégiant le travail de la pensée, se trouve aussi immergée au quotidien dans la réalité du monde économique. Elle est en effet la vitrine de Comes Communication, société pionnière en France en matière de communication d’influence, qui fêtera en octobre prochain ses vingt ans d’existence.
N°81 – Mars 2017 – Penser l’influence dans les rapports de force de la guerre économique : de la compétition aux manœuvres criminelles
Les habits neufs de l’impérialisme : tel est le titre du dossier proposé ce mois-ci par la revue Sécurité globale. Dans cet ensemble, il m’a été demandé d’intervenir sur le thème Penser l’influence dans les rapports de force de la guerre économique : de la compétition aux manœuvres criminelles. Comme vous pourrez le constater dans les pages qui suivent, l’influence, comme Janus, offre deux faces, l’une positive, l’autre négative. Et la frontière est parfois ténue entre la volonté de remporter une bataille économique et l’utilisation proprement mafieuse des moyens qu’offre la guerre de l’information. Où s’arrête la compétition ? Où commence le crime ? Lire la suite
N° 78 – Décembre 2016 : Une identité puissante, clé de la communication d’influence
« Une identité puissante, clé de la communication d’influence » est le titre d’une contribution que j’ai signée dans le dossier réalisé par le Syndicat français de l’intelligence économique – Synfie, wwww.synfie.fr, sous la direction d’Olivier de Maison Rouge, « Peser sur son environnement concurrentiel : influence, réputation, communication ? »
Bruno Racouchot, directeur de Communication & Influence
N° 72 – Avril 2016 : Fabricants d’intox et manipulateurs dans la guerre mondiale de l’information : le décryptage de Christian Harbulot
« L’information (vraie ou fausse) est une arme parfois plus efficace que le fusil, la diplomatie, la justice ou la loi. » Malheureusement, constate Christian Harbulot en ouverture de son dernier livre, Fabricants d’intox – La guerre mondialisée des propagandes (Lemieux éditeur, 2016), à la différence de ce que l’on observe dans le monde anglo-saxon, en Chine, en Russie ou en Israël, « une telle évidence n’entre pas dans le champ de vision de nos élites »… Lire la suite
5 novembre 2015 – Mémento d’influence pour le chef d’entreprise
Pointe de diamant de l’intelligence économique, comme l’avait définie Eric Delbecque, (Communication & Influence, n° 28, décembre 2011), l’influence est bien connue des militaires. L’un d’entre eux, un aviateur, le colonel Bruno Mignot, vient de publier un Mémento de stratégie d’influence à usage du dirigeant d’entreprise (L’Harmattan, septembre 2015, 177 p., 20 €) simple, efficace, clair et concis. Son objectif ? Mettre à disposition des dirigeants et managers les ressources offertes par l’influence dans la conduite de leurs affaires, grâce à une méthodologie rigoureuse – au demeurant assez aisée à mettre en œuvre – dérivée des cadres de raisonnement et d’action militaires. Lire la suite
N° 67 – Octobre 2015 – Le sursaut ou le chaos : Thibault de Montbrial décrypte le terrorisme, entre droit, sécurité et jeux d’influence
Avocat pénaliste au barreau de Paris, fin connaisseur des questions de renseignement et de terrorisme, fondateur du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure, Thibault de Montbrial a publié en juin dernier Le sursaut ou le chaos (Plon). Refusant la langue de bois, il prône un durcissement des dispositifs, notamment juridiques, contre les djihadistes français.
Dans l’entretien qu’il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Thibault de Montbrial précise très clairement : « Pour gagner cette guerre, il nous faut avant tout regarder la réalité en face, nommer les choses clairement, et susciter un projet collectif articulé clairement autour de valeurs. La lutte contre le terrorisme n’est pas qu’une affaire de technique, de droit et de renseignement. La dimension influence – entendons mentale, psychologique, philosophique – est essentielle puisque c’est sur le vide de nos sociétés que prospère le terrorisme islamiste. »
9 juin 2015 – Les rouages de la guerre de l’information : la France face à Daech
La France peut-elle vaincre Daech sur le terrain de la guerre de l’information ? Tel est le questionnement ouvert sans tabous par Christian Harbulot, directeur de l’Ecole de Guerre Economique, et ses équipes dans un récent rapport d’alerte. Au-delà du choc des images de mise à mort en direct, il y a une logique froide, puissante et cohérente mise en œuvre, qui se rapporte à la nature même de la guerre de l’information. Pour Christian Harbulot et ses chercheurs, celle-ci se définit : 1/ par le contenant de nature technologique. Les attaques passent par les systèmes d’information (piratage, virus, paralysie ou destruction des communications) ; 2/ par le contenu qui recouvre les opérations de propagande et de contre propagande, les techniques de pression psychologique, les méthodes de désinformation, la manipulation par la production de connaissances de nature institutionnelle, académique, médiatique, sociétale (fondations, ONG). En ce sens, soulignent-ils, « la guerre de l’information bouleverse les lois de la guerre traditionnelle : pas de déclaration de guerre ; avantage décisif pour l’attaquant ; pas de traité de paix ; pas de fin temporelle ; pas d’agresseur identifiable avec certitude. » Il est donc grand temps de sortir de notre léthargie et de notre angélisme pour regarder enfin les réalités en face. Lire la suite
17 décembre 2014 – La guerre économique est bel et bien là
« La paix est un souhait, la guerre est un fait ». C’est par un éditorial choc que Pascal Gauchon, rédacteur en chef de Conflits, revue de géopolitique aussi audacieuse que sérieuse – www.revueconflits.com – ouvre le dossier de la guerre économique. Normalien, directeur de la collection Major destinée aux grandes écoles (PUF, Presses universitaires de France), cofondateur du Festival de géopolitique de Grenoble, Pascal Gauchon a regroupé de multiples contributions pour ce numéro hors-série qui ne pratique pas la langue de bois. Christian Harbulot, directeur de l’Ecole de guerre économique et l’un des pionniers de l’intelligence économique, explique ainsi clairement que pour avoir un devenir, encore nous faut-il réapprendre à penser en termes de puissance. La guerre économique est à ses yeux « l’expression extrême des rapports de force non militaires. Si l’on essaie de hiérarchiser les rapports de force, les deux qui me paraissent les plus importants dans l’histoire de l’humanité tiennent à la guerre et à l’économie. Cela ne veut pas dire qu’il n’en existe pas d’autres – culturels, religieux, diplomatiques… Mais ce sont ces deux formes de guerre qui comptent le plus si l’on regarde l’histoire longue, les autres passent au second plan, sont moins lourdes. » Lire la suite
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