N°81 – Mars 2017 – Penser l’influence dans les rapports de force de la guerre économique : de la compétition aux manœuvres criminelles

Publié le 29 mars 2017 par Bruno Racouchot

Les habits neufs de l’impérialisme : tel est le titre du dossier proposé ce mois-ci par la revue Sécurité globale. Dans cet ensemble, il m’a été demandé d’intervenir sur le thème Penser l’influence dans les rapports de force de la guerre économique : de la compétition aux manœuvres criminelles. Comme vous pourrez le constater dans les pages qui suivent, l’influence, comme Janus, offre deux faces, l’une positive, l’autre négative. Et la frontière est parfois ténue entre la volonté de remporter une bataille économique et l’utilisation proprement mafieuse des moyens qu’offre la guerre de l’information. Où s’arrête la compétition ? Où commence le crime ?

Sous l’angle qui intéresse plus particulièrement les lecteurs de Communication & Influence, à savoir les jeux d’influence s’articulant autour du soft et du smart power, il paraît utile de tisser des liens étroits avec les criminologues. Pourquoi ? Parce que les guerres d’aujourd’hui sont polymorphes et que la communication d’influence est un paramètre-clé de ces nouveaux rapports de force, en ce sens où elle porte essentiellement sur les débats d’idée, les représentations et les perceptions, et met l’accent sur la qualité des contenus, que ce soit sur un mode rationnel ou irrationnel.

Bruno Racouchot, directeur de Communication & Influence

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