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N° 34 – Juin 2012 – Influence, lobbying, public diplomacy… la France face aux armes du smart power : le décryptage de Claude Revel

Les jeux d’influence sur la scène internationale ont redistribué les cartes de la puissance. Le smart power, ce pouvoir de l’intelligence cher au président Obama, permet de remporter bien des victoires, en douceur mais avec de réelles conséquences. Notre pays a-t-il su prendre la mesure de cette mutation ? Quels sont nos atouts et nos faiblesses dans cette nouvelle forme d’affrontement à l’échelle planétaire ?

Enarque, spécialiste reconnue de l’intelligence économique, Claude Revel s’interroge. Son dernier livre, La France, un pays sous influences ? (Vuibert, juin 2012) dresse un état des lieux sévère mais non sans espoir. Dans l’entretien qu’elle a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Claude Revel plaide pour un recours aux stratégies d’influence, qui privilégient la force des idées, la richesse des contenus et la réhabilitation de la pensée stratégique.

Cités dans ce numéro : Pierre Buhler, Dwight Eisenhower, Lénine, Nicolas Machiavel, Claude Revel.

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N° 24 – Mars 2011 – Risque nucléaire et jeux d’influence ; La fracture décideurs / émetteurs ; Réhabiliter le risque assumé.

« Réhabiliter le risque assumé ». Tel est le titre d’une tribune publiée récemment dans l’hebdomadaire Valeurs actuelles par Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication. Face à la catastrophe nucléaire de Fukushima, et son exploitation par des groupes de pression, » que doit faire l’industrie énergétique française ? L’erreur serait de se borner à opposer seulement des arguments techniques et rationnels. La rigueur de l’ingénieur est impuissante face aux opérations de manipulation. Cessons d’être réactifs, montrons-nous proactifs. Opérons autrement. Et d’abord pensons le problème en amont, sur le plan des idées. Les directions de la stratégie et de la communication de nos grands groupes doivent entamer une réflexion de fond débouchant sur l’engagement de stratégies d’influence positives. C’est là un travail sur le long terme, qui exige surtout de changer de perspective. La communication de « bisounours », avec ses discours infantilisants et sa langue de bois aussi niaise que contre-productive a montré ses limites. Pourquoi ne commencerait-on pas par réhabiliter la notion de risque assumé ? »

Cités dans ce numéro : Louis Althusser, Alain Juillet, Nicos Poulantzas, Prométhée.

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N° 20 – Juin 2010 – « Quelle stratégie d’influence en appui aux opérations militaires ? »

Ce numéro spécial de Communication & Influence est intégralement consacré au colloque qui s’est tenu le 15 juin dernier à l’Ecole militaire à Paris, dont le thème central était : « Quelle stratégie d’influence en appui aux opérations militaires ? ». Nous en présentons ici quelques extraits, significatifs de l’évolution de la pensée stratégique française. De fait, un colloque de ce type constitue une première et se révèle riche d’enseignements, aussi bien pour les théâtres d’opérations extérieures que pour la guerre économique. Tant l’allocution prononcée en ouverture par le général de division aérienne Guillaume Gelée, directeur du CICDE – Centre Interarmées de Concepts, de Doctrines et d’Expérimentations – que l’analyse conduite par le colonel François Chauvancy, intéresseront l’ensemble des décideurs des mondes civil et militaire.

Cités dans ce numéro : Frédéric Charillon, Colonel François Chauvancy, Général de division aérienne Guillaume Gelée, Alain Juillet, Emmanuel Kant, Général Stanley McChrystal, Jean-Marie Messier.

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N° 18 – Mars 2010 – Le miroir afghan ; Guerre et communication : penser autrement ; Guerre et distorsion de perception ; Guerre, représentation et influence ; Hogard, la guerre sur un mode synoptique.

La sphère des relations internationales et la géopolitique n’échappent pas aux jeux de communication et d’influence. Il nous faut parfois revoir nos jugements. Ainsi pour l’Afghanistan. Le livre de Mériadec Raffray récemment publié « Afghanistan – Les victoires oubliées de l’Armée rouge » (Economica), en est l’illustration parfaite. Non, l’Armée rouge n’a pas connu de déroute en 1989. Oui, elle a remporté d’indéniables succès tactiques. Et malgré tout, elle a perdu sur le plan communicationnel. Comment ? Pourquoi ? Et en quoi cela nous concerne-t-il ?

Journaliste, historien de formation, officier de réserve et analyste méticuleux, Mériadec Raffray dissèque pour nous l’intervention soviétique en Afghanistan. Journaliste également, au quotidien Libération, fin connaisseur des arcanes du monde militaire et animateur du blog Secret Défense, Jean-Dominique Merchet explique comment nos préjugés, nos filtres idéologiques, faussent trop souvent la perception que nous avons de la réalité.

Cités dans ce numéro : Marcel Aymé, Général Pierre de Bénouville, Général Nguyen Binh, Général Vincent Desportes, David Galula, Général Jacques Hogard, Charles Lacheroy, Jean-Dominique Merchet, Jean Némo, Mériadec Raffra, Général Michel Stollsteiner, Roger Trinquier, Marie-Catherine Villatoux.

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