Le nouvel Economiste

 

4 mars 2014 – Communication, influence, démocratie et opinion publique

Il existe indéniablement aujourd’hui une conjonction curieuse entre rejet de l’Europe, défiance à l’endroit de la démocratie et montée en puissance des opinions publiques qui se démarquent de plus en plus des élites et des faiseurs d’opinion. Universitaire et géopolitologue de renom, ancien conseiller au sein des cabinets ministériels de Jean-Pierre Chevènement et de Pierre Joxe, Pascal Boniface a créé en 1990 l’IRIS (Institut des relations internationales et stratégiques), puis la Revue internationale et stratégique l’année suivante. Dans un entretien récemment publié par l’hebdomadaire Le nouvel Economiste, il met en évidence cette coupure entre l’opinion publique et ceux qui se targuent d’être des créateurs ou relais d’influence : « Concernant le pouvoir en place, le problème n’est pas que la coupure entre les élus et le peuple est plus importante que par le passé mais qu’elle est plus flagrante depuis que les gens disposent d’une capacité de contrôle et de critique accrue : aujourd’hui, toute erreur est pointée, toute incohérence est détectée et révélée. Il existe trop de moyens d’information pour que l’on puisse encore croire au discours dominant sans le remettre en cause. Face à cette réalité on constate chez nos élites un réel problème d’adaptation. Tout comme le monde occidental tarde à s’apercevoir que son monopole est brisé, de même nos politiques et hommes d’influence peinent à voir qu’ils n’ont plus le monopole de la prescription. Cette coupure entre les élites et la base génère une fatigue démocratique. Plus exactement, une lassitude face aux anciens modes de représentation car parallèlement à cela, la société civile fait preuve d’un fort dynamisme. » Lire la suite

 

N°51 – Janvier 2014 – Entreprises, risques criminels et communication d’influence : le décryptage de Xavier Raufer

Criminologue, docteur en géopolitique, Xavier Raufer est co-directeur du DRMCC, Département de recherche sur les menaces criminelles contemporaines de l’Université Paris II Panthéon-Assas et enseigne à l’international (Chine, Etats-Unis..). Pour lui, les menaces criminelles concernent désormais prioritairement les sphères économique et financière. Et donc l’entreprise. Dans l’entretien qu’il m’a accordé, Xavier Raufer présente le colloque organisé le 29 janvier 2014 au Sénat dans le cadre de l’Institut Jean Lecanuet. Plus particulièrement destiné aux entreprises, il s’intitule « Evolution des dangers et des menaces : ouvrons les yeux ». J’y interviens au nom de Comes Communication et de Communication & Influence pour expliquer comment la communication d’influence peut aider l’entreprise à contrer les actions de déstabilisation tout en optimisant son capital immatériel.

Bruno Racouchot, directeur de Communication & Influence

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N°47 – Septembre 2013 – Une vie d’influence au sommet de l’Etat et au cœur de la guerre économique : le témoignage de Bernard Esambert

A l’heure où l’on s’interroge sur les blocages de l’économie française, où l’absence de vision et de stratégie inquiète, où la morosité frise la résignation, il est roboratif d’entendre le témoignage de Bernard Esambert, grand serviteur de l’Etat, qui fut l’un des hommes les plus influents de notre République. Volontaire, clairvoyant, énergique, l’homme a exercé les plus hautes fonctions au sein de l’appareil d’Etat et de l’économie nationale. Conseiller industriel et scientifique du Président Pompidou, directeur du Crédit Lyonnais, président de Polytechnique, du groupe Bolloré, de la Financière de Rothschild et de bien d’autres structures prestigieuses, il a été de toutes les grandes aventures industrielles du dernier demi-siècle. Lire la suite

 

N°44 – Mai 2013 – Les diplomates d’entreprise, pôles d’influence de la géoéconomie de demain : le décryptage de Pascal Lorot

Le 15 mai 2013 a eu lieu à Paris le 3ème Forum annuel que l’Institut Choiseul consacre aux diplomates d’entreprise. Dans l’entretien qu’il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Pascal Lorot, président de l’Institut Choiseul, montre en quoi cette nouvelle profession, moteur d’influence dans les défis économiques à venir, constitue un atout-clé pour les entreprises. Lire la suite

 

8 novembre 2012 – Economie et court-termisme

« La période actuelle est dominée par la logique d’une sphère financière qui s’impose à l’univers tout entier, par-dessus la réalité des nations, avec des responsables politiques qui prétendent diriger cette réalité, mais n’en ont pas les moyens. L’élément clé pour expliquer le dysfonctionnement global, au-delà des conflits d’intérêt et des rapports de force, c’est une vision du monde appuyée sur le très court terme. La finance est l’univers du très court terme, guidée par l’objectif de réaliser le maximum de profits dans le minimum de temps. » Dans une tribune intitulée La science économique est la discipline du très court terme, publiée dans Le nouvel Economiste (N° 1636 du 1er novembre 2012), l’économiste René Passet analyse le rapport au temps qu’a l’homme moderne, obsédé par le primat de l’économie. Lire la suite

 

19 octobre 2012 – Criminologie et décryptage des jeux d’influence

« Le temps des entités strictement criminelles ou idéologiques est fini », explique très pertinemment le criminologue Xavier Raufer dans une tribune publié dans Le nouvel Economiste du 18/10/2012, intitulée « Le temps des hybrides ? » Les organisations criminelles ou terroristes s’imbriquent les unes dans les autres, et savent se tisser des couvertures habiles, où le jeu des idées s’avère prépondérant. Xavier Raufer nous invite donc à décrypter ces nouvelles menaces. Lire la suite