N°129 – Janvier 2022 – Recycler ses ex-ennemis pour optimiser sa puissance et son influence : un cas pratique décrypté par Eric Branca

Publié le 20 janvier 2022 par Bruno Racouchot

1945. Sur les ruines d’une Europe mar­tyrisée, services occidentaux et sovié­tiques se livrent une guerre de vitesse pour récupérer les ex-élites techniques du III° Reich, les « blanchir » et utiliser leurs compétences dans une Guerre froide alors naissante. Les industries spatiales américaine comme sovié­tique en seront la preuve bien concrète, les programmes Spoutnik ou Apollo étant pilotés par d’ex-ingénieurs de la SS ! C’est cette course à la puissance et à l’influence – et l’organisation des ré­seaux qui s’y rapportent – que décrit minutieusement l’historien et journa­liste Eric Branca dans son dernier opus Le roman des damnés – Ces nazis au service des vainqueurs après 1945 (Perrin, 2021).

Dans l’entretien qu’il m’a accordé, Eric Branca poursuit l’ana­lyse méticuleuse qu’il avait livrée en 2017 avec son Ami américain – Wash­ington contre de Gaulle (qui ressort en poche, chez Tempus/Perrin, le 24 avril). Pragmatisme et efficacité obligent, la quête effrénée vers la puissance et les exigences des affrontements géopoli­tiques présupposent de puissants le­viers d’influence, d’ordre technique certes, mais aussi communicationnel, juridique et surtout politique.

Bruno Racouchot, directeur de Communication & Influence

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