28 octobre 2012 – « High end branding » et influence

Publié le 28 octobre 2012 par Bruno Racouchot

« Comme Nespresso, Free ou Harley Davidson, mais à un niveau inédit, Apple a créé des clients dépendants. Les propriétaires d’iPhone ou de Mac sont souvent des fans et les meilleurs agents de la marque. » Le dossier Culture et Idées du Monde en date du 27/10/12 est révélateur d’une tendance montante : l’acte d’achat ne répond plus forcément à une séduction reposant sur des critères spécifiquement techniques. Il constitue bien plus que cela : une adhésion à des valeurs, le sentiment d’entrer dans un club qui possède ses codes et ses repères. On peut ainsi se sentir rebelle à bon compte, adopter un positionnement conférant une prétendue originalité. Les ressorts à l’œuvre ici relèvent de process bien connus des spécialistes des sciences cognitives et comportementales. En faisant parler les scanners cérébraux des adeptes, notent les auteurs de l’étude, les experts « montrent que l’entreprise évoque une religion ». On pénètre là dans l’univers que les Anglo-Saxons appellent le high end branding, à savoir le branding haut de gamme. Des paramètres à intégrer dans la mise en œuvre des stratégies de communication d’influence.

Bruno Racouchot, directeur de Communication & Influence

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