stratégies de communication d’influence

 

26 septembre 2014 – Business et « mercenaires » : les nouvelles perceptions

La sémantique évolue en même temps que les situations géopolitiques. Deux revues françaises de bonne tenue ont, cet été, ouvert des dossiers sur des thématiques qui d’ordinaire intéressent peu nos concitoyens, mais qui se révèlent cependant emblématiques des nouveaux enjeux. Le très non-conformiste et brillant trimestriel de géopolitique, Conflits, récemment lancé par Pascal Gauchon, a consacré son second numéro au thème Les nouveaux mercenaires, avec une analyse réaliste du rôle que jouent les sociétés militaires privées (SMP). Dans le même temps, Défis, la pertinente revue de l’INHESJ (Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice), sous l’égide de Cyrille Schott et d’Eric Delbecque,  se penchait, pour son second numéro elle aussi, sur la question du Business en milieu hostile : la protection des entreprises à l’international. Deux approches différentes, avec des intervenants de grande qualité, pour une même préoccupation : comment défendre nos intérêts sur une scène internationale toujours plus mouvante et violente ? Au contraire des apparences, la question n’est pas que d’ordre technique. Elle intègre des paramètres liés à la perception des situations. En l’occurrence, les mots que l’on emploie, les messages que l’on répercute, les images qui sont perçues ne sont pas innocents. Les stratégies de communication d’influence accompagnent ici nécessairement les actions sur le terrain de ceux qui ont en charge la protection de nos intérêts dans des zones à hauts risques.  Lire la suite

 

28 octobre 2012 – « High end branding » et influence

« Comme Nespresso, Free ou Harley Davidson, mais à un niveau inédit, Apple a créé des clients dépendants. Les propriétaires d’iPhone ou de Mac sont souvent des fans et les meilleurs agents de la marque. » Le dossier Culture et Idées du Monde en date du 27/10/12 est révélateur d’une tendance montante : l’acte d’achat ne répond plus forcément à une séduction reposant sur des critères spécifiquement techniques. Il constitue bien plus que cela : une adhésion à des valeurs, le sentiment d’entrer dans un club qui possède ses codes et ses repères. On peut ainsi se sentir rebelle à bon compte, adopter un positionnement conférant une prétendue originalité. Lire la suite