Petite histoire du ticket de métro parisien

 

26 mai 2015 – Marine, mémoire, histoire et influence

Dans un long entretien accordé au Figaro (26/05/15), Pierre Nora rappelle à juste titre que l’histoire « est au collectif ce que la mémoire est aux individus ». Perdre sa mémoire revient à effacer son identité, et pour Pierre Nora, « l’Alzheimer historique ne vaut pas mieux que l’Alzheimer cérébral ». Donner du sens aux choses qui nous entourent passe aussi par la découverte et la maîtrise des repères qui nous permettent d’évoluer au mieux dans un monde toujours plus complexe. L’actuel grand débat sur la place de l’histoire dans l’enseignement n’a donc rien d’anodin. Et il intéresse au premier chef ceux qui ont une approche de l’influence comme l’art d’alimenter les réflexions par la participation aux débats d’idées, donc la capacité à délivrer du sens et des repères. Or un vecteur d’influence peut être simple et parler à tous. Un bon exemple nous en est donné avec la récente parution du Petit quizz de la Marine réalisé par Grégoire Thonnat avec le soutien du Musée national de la Marine (Editions Pierre de Taillac, 150 p., 6,90 €). Lire la suite

 

1er novembre 2013 – Le souvenir de la Grande Guerre : mémoire et influence

Bel outil d’influence pédagogique et culturelle que ce Petit Quizz de la Grande Guerre que vient de sortir Grégoire Thonnat aux éditions Pierre de Taillac ! Excellent communicant, esprit libre aussi discret que cultivé, Grégoire Thonnat est un habitué des habiles opérations d’influence puisqu’il avait, contre toute attente, déjà remporté en 2010 un magnifique succès de librairie avec sa Petite histoire du ticket de métro parisien. Il récidive avec brio en proposant dans un format poche un jeu de 100 questions-réponses sur la guerre de 1914-1918. On y apprend pourquoi les casques des soldats allemands possèdent une pointe au début de la guerre (pour se protéger des coups de sabre des cavaliers), mais aussi que le parc automobile de l’armée française est passé de 500 véhicules en 1914 à 235 000 en 1918, ou encore que les aviateurs français n’ont pas de parachute (les pilotes allemands seront les premiers à en être équipés en 1918). Verdun ? Un mythe, certes, mais d’une cruauté inouïe : 20 millions d’obus tirés sur une bande de terre de quelques kilomètres, 160 000 morts français, 140 000 morts allemands… tout ça pour en revenir, dix mois après, quasiment aux mêmes positions qu’au début de la bataille. Se souvient-on encore aujourd’hui que notre actuel Loto, notre Française des Jeux, viennent des « Gueules cassées », l’association des blessés de la face durant la Grande Guerre ?… Lire la suite