Les Echos
13 février 2013 – Diplomatie économique et influence
Laurent Fabius persiste et signe : la France ne doit pas craindre de se doter d’une stratégie d’influence à l’international. C’est même un impératif pour elle. « Une clef de voûte de notre prospérité et de notre influence, c’est l’économie. Le ministère des Affaires étrangères, présent dans le monde entier, a pour mission sur le long terme de renforcer notre influence », a-t-il ainsi déclaré tout de go au quotidien Les Echos. Dans un long entretien, Laurent Fabius évoque ainsi clairement l’engagement d’une « diplomatie économique », venant en soutien des entreprises françaises, qui va constituer désormais l’une des priorités du ministère des Affaires étrangères. « Plus largement, explique-t-il, nous adaptons notre réseau diplomatique à la nouvelle géographie économique du monde. » Lire la suite
12 février 2013 – Culture du risque et capacité d’influence
La capacité d’influence présuppose d’abord la capacité à penser et agir hors des chemins convenus. Il existe donc un lien direct entre influence et culture du risque. Cette corrélation a récemment été mise en évidence dans la sphère économique et financière par Jim Hagemann Snabe, codirecteur général de SAP, groupe mondial de logiciels de gestion. Dans un entretien accordé au quotidien Les Echos (11/02/13), il remarque : « Il y a un problème de culture d’entreprise en Europe. Nous ne faisons pas assez preuve d’optimisme, nous ne croyons pas assez en nos chances. La culture du risque doit être davantage cultivée. Par exemple, nous ne devrions pas avoir peur d’échouer lorsqu’on crée une entreprise. Au contraire. Résultat, les capital-risqueurs sont moins nombreux et moins influents qu’aux Etats-Unis. J’aimerais que les jeunes Européens aient plus d’appétit, plus d’envie. » Lire la suite
19 novembre 2012 – L’importance des sciences humaines dans les stratégies d’influence
« L’emballement des crises signe le grand retour des sciences humaines ». Ce titre d’un article des Echos de ce jour est révélateur d’une tendance de fond dont les spécialistes de l’influence ne peuvent que se réjouir. Car l’influence donne du sens et des repères aux directions des organisations publiques ou privées. Les sciences humaines lui sont donc précieuses. Car c’est cette capacité de rayonnement qui permet ensuite d’influer sur ceux que l’on vise, en premier lieu les faiseurs et relais d’opinion. Lire la suite