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N° 169 – Octobre 2025 – Le soft power discret des classes populaires, quand Périphéria s’impose à Métropolia : le décryptage de Christophe Guilluy
« Je parle de soft power parce que les grandes thématiques qui s’imposent aujourd’hui sont celles portées par les gens ordinaires depuis des décennies. Elles reposent sur quatre points-clés : réindustrialisation, territoires, insécurité, immigration. » Connu pour avoir renouvelé en profondeur la géographie sociale – avec notamment ses travaux sur la « France périphérique », où vivent les trois quarts des nouvelles classes populaires – Christophe Guilluy vient de publier Métropolia et Périphéria (Flammarion, 2025). Il y défend l’intérêt général et se fait le porte-voix de ces « dépossédés » qui se sentent évincés de leur propre pays. Pour lui, on « a survalidé le concept de métropolisation, avec cette idée que les individus qui n’adhéreraient pas à ce narratif devaient être jetés hors du cercle de la raison. A mes yeux, à l’inverse, ce que l’on appelle aujourd’hui le populisme est le mouvement de la raison. »
N° 55 – Mai 2014 : Identité et influence, quel avenir pour la France ? Le décryptage de Denis Tillinac
Les élections européennes sont l’occasion d’une réflexion sur le devenir de notre pays. Est-il encore puissant ? Influent ? Son identité si particulière constitue-t-elle encore sa force principale ? Ecrivain, journaliste, proche du président Chirac dont il fut le représentant personnel au Conseil permanent de la Francophonie, Denis Tillinac vient de publier Du bonheur d’être réac (Equateurs, 2014). Pour lui, avant tout, la France doit se décomplexer, en finir avec la repentance et redevenir elle-même. Lire la suite

