Lettres mensuelles
N°40 – Janvier 2013 – Opérations extérieures et opérations d’influence : le décryptage du Général Vincent Desportes
Les idées sont des armes. A l’heure où l’armée française intervient, seule, sur plusieurs théâtres d’opérations extérieures, à l’heure aussi où se poursuivent les discussions sur le Livre Blanc de la Défense, l’influence s’impose bel et bien comme une arme redoutable que nous devons impérativement apprendre à maîtriser, tant dans la sphère civile que militaire.
Dans l’entretien qu’il m’a accordé, le Général Vincent Desportes – ancien directeur de l’Ecole de guerre, professeur associé à Sciences Po Paris, conseiller dans de nombreux cénacles stratégiques comme l’IFRI ou le CSFRS – souligne à quel point hard power et soft power sont aujourd’hui inextricablement liés.
Bruno Racouchot, Directeur de Communication & Influence
N°39 – Décembre 2012 – La guerre de 1812-1814 entre Etats-Unis et Canada : l’influence géopolitique d’une guerre oubliée
Entre 1812 et 1814, une guerre éclata entre les jeunes Etats-Unis et la province britannique appelée à devenir le Canada. Au cours de ces combats, la Maison Blanche à Washington fut incendiée par les troupes anglo-canadiennes. L’Europe, plongée alors dans les guerres napoléoniennes, ignora à peu près ce conflit. Deux cents ans après, il mérite cependant d’être redécouvert, tant ses implications géopolitiques en Amérique du Nord sont importantes. Car ces affrontements constituèrent le creuset de l’identité canadienne. Leur souvenir reste encore aujourd’hui vivace et s’impose comme un paramètre à prendre en compte pour décrypter les stratégies d’influence sur la scène diplomatique nord-américaine.
Cités dans ce numéro : Canada, Jean Chrétien, Collège des Forces Canadiennes, Etats-Unis, France, Henry Hathaway, Andrew Jackson, Thomas Jefferson, Richard Mentor Johnson, Le Spectacle du Monde, James Madison, Marilyn Monroe, J. W. Morrison, Napoléon, Niagara, Nouvelle-Orléans, Ottawa, Québec, Russie, Charles de Salaberry, Jonathan Sewell, Tecumseh, Toronto, Washington, Wellington, West Point.
N° 38 – Novembre 2012 – Stratégie et influence : vers un retour aux fondamentaux ?
Les mentalités seraient-elles en train de changer ? Le réalisme reviendrait-il au goût du jour ? En tout cas, en France, l’influence semble enfin trouver ses lettres de noblesse dans la sphère diplomatique. C’est pour expliquer ces mutations sur un mode grand public que Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, a publié cet automne deux articles dans l’hebdomadaire Valeurs actuelles. Le premier porte sur la volonté affichée par l’Etat de développer une stratégie d’influence. Le second vise à réhabiliter la pensée stratégique. Ces signaux laissent espérer un certain retour au pragmatisme. On ne peut que s’en réjouir.
Cités dans ce numéro : Philippe Baumard, Commission européenne, CNRS, Eric Delbecque, Ecole de guerre économique, Laurent Fabius, Christian Harbulot, François-Bernard Huyghe, Institut Choiseul, Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice, INHESJ, Kepco, Didier Lucas, Arnaud Montebourg, Laurence Parisot, Claude Revel, Joël Ruet, Valeurs actuelles.
N° 37 – Octobre 2012 – Influence, relations institutionnelles et diplomatie d’entreprise : le décryptage de Didier Lucas
Dans l’univers de plus en plus complexe où évoluent les grandes entreprises, les responsables des relations institutionnelles ont un rôle-clé, politique et stratégique. Didier Lucas, directeur général de l’Institut Choiseul, spécialisé dans l’analyse des grandes questions stratégiques internationales (www.choiseul.info), a dirigé un ouvrage qui leur est consacré, Les diplomates d’entreprise – Pouvoir, réseaux, influence, (éditions Choiseul, sortie fin octobre).
Dans l’entretien qu’il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Didier Lucas met en relief le rôle déterminant des stratégies et de la communication d’influence pour les instances dirigeantes dans les années à venir.
Cités dans ce numéro : Philippe Baumard, Guy Debord, Christian Harbulot, Institut Choiseul, Harris interactive, Didier Lucas, Bruno Racouchot, Claude Revel, Alain Tiffreau.
N° 36 – Septembre 2012 – Stratégie d’entreprise et communication d’influence
S’instruire pour vaincre s’impose comme un leitmotiv dans la guerre économique. Il faut donc saluer l’initiative des Presses universitaires de France de proposer en cette rentrée universitaire un Manuel d’intelligence économique. Christian Harbulot, en charge de la direction de l’ouvrage, a aimablement proposé à Bruno Racouchot, directeur de Comes communication, de rédiger le chapitre intitulé « De la stratégie d’influence à la communication d’influence ». La préoccupation de ce dernier a donc été d’offrir une synthèse opérationnelle, répondant aux questions qui lui sont posées comme chef d’entreprise, jour après jour depuis 1999, année de création de Comes : De quoi parle-t-on quand on parle d’influence ? En quoi l’influence se distingue-t-elle du lobbying ? Quelle est sa place dans le smart power ? A qui s’adresse-t-elle ? Comment faire en pratique pour engager une communication d’influence ? En direction de quelles cibles ? Pour quels retours sur investissements ?…
Un fil d’Ariane à suivre pour découvrir bien des aspects méconnus de l’intelligence économique et des nouvelles stratégies de puissance !
Cités dans ce numéro : Éric Delbecque, Héraclite d’Ephèse, Michel Foucault, Ludovic François, Christian Harbulot, Jean-Marc Huissoud, François-Bernard Huyghe, Alain Juillet, François Masai, Frédéric Munier, Platon, Pléthon, Ernest Renan, Dominique Reymond, Xénophon.
N° 35 – Juillet 2012 – La pensée et l’influence confrontées au défi du vide stratégique : le décryptage de Philippe Baumard
Professeur des universités (Stanford, Polytechnique), Philippe Baumard est également président du conseil scientifique du Conseil supérieur de la formation et de la recherche stratégique (CSFRS). Spécialiste reconnu de la guerre cognitive et de la guerre de l’information, il vient de publier Le vide stratégique (CNRS Editions, 2012). Enfermés dans notre fétichisme technologique, obsédés par les performances à court terme, nous ne savons vers quel destin nous voulons tendre. D’où une économie hystérique et erratique, un malaise profond de nos sociétés et de nouvelles menaces qui surgissent sans relâche.
Dans l’entretien qu’il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Philippe Baumard dresse un diagnostic sévère de ce vide stratégique mais ouvre aussi des voies conjuguant réflexion et action. Avec un mot d’ordre : faire impérativement preuve de réalisme offensif.
Cités dans ce numéro : Philippe Baumar, Colonel Jean-André Benvenuti, Carl Von Clausewitz, Mike Davis, Bob Diamond, Héraclite d’Ephèse, Bo Hedberg, Blaise Pascal, Ali Yakhlef.
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N° 34 – Juin 2012 – Influence, lobbying, public diplomacy… la France face aux armes du smart power : le décryptage de Claude Revel
Les jeux d’influence sur la scène internationale ont redistribué les cartes de la puissance. Le smart power, ce pouvoir de l’intelligence cher au président Obama, permet de remporter bien des victoires, en douceur mais avec de réelles conséquences. Notre pays a-t-il su prendre la mesure de cette mutation ? Quels sont nos atouts et nos faiblesses dans cette nouvelle forme d’affrontement à l’échelle planétaire ?
Enarque, spécialiste reconnue de l’intelligence économique, Claude Revel s’interroge. Son dernier livre, La France, un pays sous influences ? (Vuibert, juin 2012) dresse un état des lieux sévère mais non sans espoir. Dans l’entretien qu’elle a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Claude Revel plaide pour un recours aux stratégies d’influence, qui privilégient la force des idées, la richesse des contenus et la réhabilitation de la pensée stratégique.
Cités dans ce numéro : Pierre Buhler, Dwight Eisenhower, Lénine, Nicolas Machiavel, Claude Revel.
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N° 33 – Mai 2012 – De la puissance à l’influence dans la sphère des relations internationales : le décryptage de Pierre Buhler
L’ouvrage La puissance au XXIe siècle – Les nouvelles définitions du monde, (CNRS Editions, préfacé par Hubert Védrine), a récemment reçu le Prix du Festival de géopolitique de Grenoble. Son auteur, Pierre Buhler présente un parcours en parfaite adéquation avec la complexité du sujet. Diplômé d’HEC, de Sciences Po Paris et de l’INALCO (Institut National des Langues et Civilisations Orientales – polonais), ancien élève de l’ENA, ancien ambassadeur de France à Singapour, professeur de relations internationales à Sciences Po, il vient d’être nommé ambassadeur de France en Pologne.
Dans l’entretien qu’il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication – où il s’exprime à titre purement personnel, n’engageant en rien son ministère – Pierre Buhler invite les Français à faire preuve de réalisme sur la scène internationale : « Ne nous laissons pas inhiber par un langage moralisateur sur la puissance et l’influence, car c’est bien là le jeu qui se déroule aujourd’hui sous nos yeux à la surface du globe. »
Cités dans ce numéro : Raymond Aron, Pierre Buhler, Christian Harbulot, Robert Keohane, Rupert Murdoch, Napoléon, Joseph Nye, Alain Richard, Susan Strange, Hubert Védrine, Max Weber.
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N° 32 – Avril 2012 – Puissances, marchés, territoires : le triptyque de la guerre économique décrypté par Christian Harbulot
Fondateur de l’Ecole de guerre économique, Christian Harbulot a dirigé le Manuel d’intelligence économique sorti ce mois d’avril aux PUF (collection Major). Plus de trente spécialistes l’ont accompagné dans cette entreprise tout à la fois universitaire et pratique, qui aborde toutes les facettes de l’IE (intelligence économique), dont bien sûr l’influence.
Dans l’entretien qu’il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes communication (et auteur du chapitre De la stratégie d’influence à la communication d’influence du Manuel d’intelligence économique), Christian Harbulot le dit clairement : « L’influence, c’est la grande stratégie d’aujourd’hui et de demain ».
Cités dans ce numéro : Fernand Braudel, Edith Cresson, Eric Delbecque, Général Pichot Duclos, Christian Harbulot, Alain Juillet, Henri Martre, Joseph Nye, Vladimir Poutine, Roger Wybot.
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N° 31 – Mars 2012 – Intelligence économique et influence, le constat du préfet Rémy Pautrat
Haut fonctionnaire, tout à tour directeur de la DST (Direction de la surveillance du territoire, devenue en 2008 la DCRI, Direction centrale du renseignement intérieur), conseiller pour les affaires de sécurité auprès du Premier ministre Michel Rocard, puis secrétaire-adjoint du SGDN (Secrétariat général de la Défense nationale), le préfet Rémy Pautrat a été l’un des pères de l’intelligence économique (IE) dans notre pays. Pragmatique, lucide et humaniste, plaidant pour un ancrage local fort, il a aussi été l’initiateur de l’intelligence territoriale.
Dans l’entretien qu’il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Rémy Pautrat dresse le bilan de 25 ans d’IE dans notre pays, pointant nos échecs et nos atouts. Et nous appelle à un sursaut. Il est grand temps que la France se dote d’une vraie ligne stratégique et réaffirme une authentique volonté de puissance.
Cités dans ce numéro : Edouard Balladur, Yves Bonnet, Olivier Buquen, Philippe Caduc, Claude Cheysson, Philippe Clerc, Eric Delbecque, Luc Doublet, Bernard Esambert, Jean Gandois, Bernard Gérard, Claude Guéant, Elisabeth Guigou, Philippe Jaffré, Alain Juillet, Frédéric Lacave, Jean-Luc Lagardère, André Lévy-Lang, Henri Martre, François Mitterrand, Luc Montagnier, Préfet Rémy Pautrat, Michel Rocard, Nicolas Tenzer, Hubert Védrine.
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