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3 juillet 2013 – Snowden, OTAN, hard et soft powers : l’analyse de Patricia Adam

L’affaire Snowden constitue un excellent point de départ pour réfléchir non seulement à la place de la France dans l’OTAN, mais aussi à l’articulation des rapports entre hard et soft powers entre « alliés ». A ce titre, il est intéressant de se reporter à l’interview de Patricia Adam publiée récemment dans la revue Défense (Union IHEDN, N° 162, mai – juin 2013). La présidente de la Commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale conforte à cette occasion le positionnement qui était le sien dans l’entretien qu’elle avait accordé à Communication & Influence en mars dernier. Dans Défense, Patricia Adam rappelle qu’en matière de politique étrangère, elle « considère que la France est une puissance d’un rang suffisant pour revendiquer une liberté de pensée et une autonomie de décision et d’action sur la scène internationale. Cette politique traditionnelle fait l’objet d’une convergence, sinon parmi tous les députés, du moins au sein de la commission que je préside. Elle se caractérise par plusieurs déterminants républicains : primat du politique, refus de l’impérialisme et de la confrontation entre blocs, multilatéralisme, respect de la souveraineté et du droit international. » Or, avec l’affaire Snowden, les masques tombent ! Si nous sommes sous surveillance étroite, quid de notre appartenance à l’OTAN ? Quid de notre souveraineté ? Quid de notre rayonnement et de notre influence ?  Lire la suite