Lettres mensuelles
N° 76 – Septembre 2016 – Puissance et influence dans la guerre économique : le décryptage d’Ali Laïdi
Docteur en science politique, chercheur, journaliste, chroniqueur sur l’intelligence économique à France 24, Ali Laïdi travaille depuis des années sur le concept de guerre économique, dont il est l’un des meilleurs spécialistes français. En septembre, il a sorti une vaste fresque sur le sujet, Histoire mondiale de la guerre économique (Perrin, 575 p.). Certes, la guerre économique est aussi vieille que les sociétés humaines. Mais elle atteint aujourd’hui une ampleur inégalée, qui met en péril à l’échelle planétaire l’équilibre même des sociétés humaines. Malheureusement, l’Europe semble frappée de cécité et paralysée face à cette terrible réalité. Pourquoi ? Lire la suite
N° 75 – Juillet 2016 – Stratégies de séduction et jeux d’influence : le décryptage de Pierre Fayard
L’été est là. Et l’on sait que les vacances constituent un créneau idéal pour séduire. Or la séduction fait partie intégrante du soft power. Elle s’inscrit dans les jeux d’influence les plus légers comme les plus sérieux. Docteur en sciences de l’information et de la communication, professeur de stratégie à l’université de Poitiers, pionnier et praticien reconnu de l’intelligence économique, Pierre Fayard vient de publier Douze stratégies pour séduire. Quand le cinéma fait sa séduction (VA Press, 2016), une approche comparative des modes de séduction en fonction des contextes culturels. Lire la suite
N° 74 – Juin 2016 – Droit et renseignement, guerre économique et jeux d’influence : le décryptage d’Olivier de Maison Rouge
Docteur en droit, diplômé de Sciences-politiques, Olivier de Maison Rouge est avocat d’affaires et spécialiste du droit de l’intelligence économique. Il vient de publier Le droit du renseignement, renseignement d’Etat, renseignement économique (Lexis Nexis, 2016), suite logique de son ouvrage précédent, Le droit de l’intelligence économique, patrimoine informationnel et secrets d’affaires (Lamy, 2012). Lire la suite
N° 73 – Mai 2016 – Géopolitique et jeux d’influence sur internet : le décryptage de Pierre Verluise
Œuvrer pour une géopolitique tout à la fois pédagogique, sérieuse et attractive : tel est l’objectif de Diploweb.com et des différents vecteurs déployés depuis plus de quinze ans sur internet par Pierre Verluise. Docteur en géographie politique (Sorbonne), universitaire, chercheur, éditeur, spécialiste des questions européennes, éditeur, il apparaît comme un personnage-clé du monde géopolitique francophone. Ayant compris très tôt que l’outil numérique pouvait être mis au service d’une cause jusque-là encore confidentielle, Pierre Verluise a contribué à désenclaver la géopolitique, lui permettant de rayonner vers un large public via le web. Lire la suite
N° 72 – Avril 2016 : Fabricants d’intox et manipulateurs dans la guerre mondiale de l’information : le décryptage de Christian Harbulot
« L’information (vraie ou fausse) est une arme parfois plus efficace que le fusil, la diplomatie, la justice ou la loi. » Malheureusement, constate Christian Harbulot en ouverture de son dernier livre, Fabricants d’intox – La guerre mondialisée des propagandes (Lemieux éditeur, 2016), à la différence de ce que l’on observe dans le monde anglo-saxon, en Chine, en Russie ou en Israël, « une telle évidence n’entre pas dans le champ de vision de nos élites »… Lire la suite
N° 71 – Mars 2016 : Manœuvres d’influence grises et noires contre l’Iran et la Syrie : le décryptage de Frédéric Pichon
Arabisant, docteur en histoire contemporaine, chercheur, Frédéric Pichon est un fin connaisseur des arcanes du Proche-Orient, où il a vécu et enseigné. Universitaire, il est aussi un homme de terrain, qui aime se confronter aux réalités. A contre-courant du mainstream dans les dossiers iranien et syrien, Frédéric Pichon vient de publier Syrie, pourquoi l’Occident s’est trompé (Editions du Rocher, réédition janvier 2016). Une analyse impitoyable de nos échecs qui explique notre perte d’influence dans ce contexte géopolitique si complexe.
Dans l’entretien qu’il m’a accordé, Frédéric Pichon décortique les process de manipulation, de désinformation et d’intoxication mis en œuvre à l’endroit de l’Iran et surtout de la Syrie. Sans porter un jugement de valeur sur le fond, il s’agit ici de mettre en relief l’articulation des outils du hard et du soft power dans des configurations à hauts risques. Et comprendre ce qui advient quand l’idéologie s’évertue à nier la réalité.
N° 70 – Février 2016 : Migrations, géopolitique, communication et influence : le décryptage de Gérard-François Dumont
Professeur à l’université de Paris-Sorbonne, le recteur Gérard-François Dumont est un spécialiste incontesté des questions démographiques et géopolitiques. A l’heure où l’Europe connaît une vague sans précédent de flux migratoires, il pointe du doigt non seulement le traitement déconnecté des réalités, par les médias comme par les autorités politiques, nationales ou européennes, mais aussi l’absence de vision stratégique et de réalisme de l’Union européenne en matière de contrôle des frontières et de maîtrise des mouvements de populations.
Dans l’entretien qu’il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, le recteur Gérard-François Dumont montre clairement que « ce déficit de transparence et de communication fait que les citoyens ne comprennent pas, s’inquiètent et n’ont plus confiance. Il est donc urgent de remettre les choses à plat et de prendre en compte les réalités pour établir de bons diagnostics. » De fait, plus que jamais se pose aujourd’hui crûment la question du devenir de l’Europe.
N° 69 – Janvier 2016 : Nos armées au défi de l’influence : hard et soft power sont intimement liés, le décryptage du Général Vincent Desportes
« L’influence n’existe que si elle est basée sur de solides réalités, économiques et militaires en particulier. Le monde est, et restera, un espace d’affrontement armé des volontés. » Tel est le constat dressé par le général (r) Vincent Desportes, qui vient de publier La dernière bataille de France (Le Débat/Gallimard). De fait, en matière de défense, sécurité et relations internationales, puissance et influence sont intimement liées.
Dans l’entretien qu’il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, le général Desportes montre aussi que c’est dans les débats d’idées que se joue aujourd’hui l’avenir de notre puissance. En janvier 2013, il rappelait déjà dans nos colonnes (C&Inf n°40) à quel point l’influence s’imposait comme une arme redoutable, que les armées devaient s’approprier et maîtriser. Une orientation confirmée tout récemment par le Chef d’Etat-Major des Armées, le général Pierre de Villiers, pour qui l’influence constitue désormais un nouveau champ d’action. Un retour au réalisme dont on ne peut que se réjouir pour nos armées et notre pays.
Communication & Influence – n° 68 – décembre 2015 – La communication d’influence et l’entreprise : le décryptage en vidéo de Bruno Racouchot
Expliquer en 11 minutes ce qu’est la communication d’influence, quelles sont ses cibles, sa logique, les retours sur investissement que l’on peut en attendre, tel est l’objet de la vidéo que vous allez découvrir. En effet, Jérôme Bondu, président du club IES (Intelligence économique et stratégique) et directeur de la société Inter-Ligere, m’a très courtoisement invité à m’exprimer sur ce sujet dans le cadre de son émission ActuEntreprise.
N° 67 – Octobre 2015 – Le sursaut ou le chaos : Thibault de Montbrial décrypte le terrorisme, entre droit, sécurité et jeux d’influence
Avocat pénaliste au barreau de Paris, fin connaisseur des questions de renseignement et de terrorisme, fondateur du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure, Thibault de Montbrial a publié en juin dernier Le sursaut ou le chaos (Plon). Refusant la langue de bois, il prône un durcissement des dispositifs, notamment juridiques, contre les djihadistes français.
Dans l’entretien qu’il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Thibault de Montbrial précise très clairement : « Pour gagner cette guerre, il nous faut avant tout regarder la réalité en face, nommer les choses clairement, et susciter un projet collectif articulé clairement autour de valeurs. La lutte contre le terrorisme n’est pas qu’une affaire de technique, de droit et de renseignement. La dimension influence – entendons mentale, psychologique, philosophique – est essentielle puisque c’est sur le vide de nos sociétés que prospère le terrorisme islamiste. »
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